Nous avons découvert ces derniers jours, en parcourant l’éditorial “ILS ONT OSE”, la tentative de pillage, par le pouvoir, de nos caisses de retraite.
Fort heureusement, le Parlement a joué son rôle de censeur ; il faut bien le dire sous la pression des Avocats et plus précisément du Conseil National des Barreaux.
C’est d’autant plus mémorable qu’à n’en pas douter, c’était là l’une des dernières fois que le Parlement s’opposait à la volonté de l’exécutif compte tenu de ce que celui-ci détient aujourd’hui tous les pouvoirs, ainsi que nous l’avons découvert dans l’éditorial ” ATTENTION DANGER”.
Qu’à cela ne tienne, car entretemps l’exécutif a contourné l’obstacle en demandant aux caisses de retraite de se substituer à l’Etat dans le règlement d’aides financières au regard de la crise liée à la Covid19.
En effet, alors que l’exécutif a promis aux grosses sociétés et notamment aux sociétés d’Etat, des aides importantes pour faire face à la crise économique (Airbus, Air France, pour ne citer que ces deux-là), visiblement rien n’est prévu pour les “petits” c’est-à-dire les petites entreprises, les très petites entreprises, les artisans et autres indépendants.
Effectivement qu’à cela ne tienne, il suffit de faire intervenir les caisses de retraite pour aider ces catégories de travailleurs.
Et de constater, que sans la moindre vergogne, [1] les dirigeants des caisses de retraite, des syndicalistes comme nous le verrons ces prochains jours, se substituent bel et bien à l’Etat pour aider les catégories de travailleurs suscitées.
Dans les faits, l’argent provenant de la BCE qu’il faudra rembourser nous rappelle-t-on déjà, est destiné aux grandes entreprises d’Etat.
S’agissant des petites entreprises, des artisans et des indépendants, ils ne toucheront pas cet argent de la BCE même s’ils devront le rembourser quand même (cherchez l’erreur). Alors oui bien sûr ces catégories vont être aidées ou plutôt vont devoir s’entraider.
Comment ?
Par l’entremise [2] d’une nouvelle collusion [3] politico-syndicale.
L’argent versé dans ces caisses de retraite, pour les vieux jours de tout un chacun donc, est prélevé pour financer ces mêmes catégories aujourd’hui en activité. L’argent que va prochainement percevoir un artisan par exemple ce sera tout simplement son argent, celui qu’il a dû mettre de côté pour percevoir une retraite plus tard.
Chacun pourra constater le caractère ignominieux [4] de telles pratiques.
Et il faut bien avoir conscience que les sommes en jeu sont énormes ; “on parle de centaines de millions d’euros par caisse, quand même” et nous dénombrons pas moins de 10 caisses dépendant de la CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales).
Voici deux premiers exemples, d’autres suivront, bien entendu.
Cipav aide financière
CIPAV aide financière
Listing caisses retraites
Listings Caisses Retraites