Ce n’est pas nouveau, sous le Général DE GAULLE déjà, nombreux étaient les Français à douter de l’impartialité des médias s’agissant des actualités politiques, tout particulièrement en périodes électorales.
Depuis bien sûr, rien n’a changé, au contraire.
Tous les Présidents, sous des fortunes diverses, ont profité de la bienveillance de la classe médiatique alors que d’autres personnalités politiques ont elles, toujours eu à subir les turpitudes de cette même classe médiatique.
Ce n’est certainement pas Donald TRUMP qui réfutera ce point de vue.
Ce qui importe dans l’exercice illégal de ce pouvoir dominant c’est le fait qu’ils s’autorisent à ne plus informer ou si peu mais à formater les Français les amenant in fine, à se laisser convaincre de donner sa voix à tel ou tel candidat plutôt qu’à un autre.
Les élections de 2017 sont un cas flagrant de l’abus de pouvoir des médias. Qui osera soutenir le contraire ?
Le cas FILLON est flagrant ; de l’art de sortir les affaires au moment le plus judicieux.
Il faut savoir que durant la campagne électorale, on retrouve parmi les soutiens à Emmanuel Macron : Vincent Bolloré, 10e fortune de France, patron de Canal+, patron de CNews, Pierre Bergé copropriétaire du groupe Le Monde, Claude Perdriel propriétaire de la revue Challenges.
Au sein de cette liste non-exhaustive bien entendu, il conviendra d’avoir une attention toute particulière pour le Sieur Patrick Drahi, homme d’affaires sulfureux dit-on, troisième fortune de France (ceci expliquant probablement cela) et en tout état de cause, propriétaire de SFR, du journal Libération, du journal l’Express, de la chaîne de télévision RMC et de BFMTV cette très chère chaîne (au sens propre comme au sens figurée) qui n’a pas hésité à détruire fallacieusement [1] l’image des Gilets Jaunes.
Ce mouvement qui bénéficiait pourtant, dans un premier temps, du soutien d’une grande majorité de Français, a commencé à être décrié suite aux caricatures d’information sans cesse délivrées sur cette chaîne notamment.
A l’évidence, il nous revient de la boycotter. Se contenter de la critiquer n’enlèvera rien à son pouvoir de nuisance.
Catapulté sur le devant de la scène par cette clique de mercenaires, l’actuel Président à bénéficié des largesses des médias comme nul autre auparavant.
Nous connaissons tous le résultat. C’est bien leur candidat qui tient les manettes du pays actuellement.
Il y a eu par le passé la Grèce des colonels, il y a aujourd’hui la France des mercenaires financiers ou si certains parmi vous préfèrent des financiers mercenaires.
Qui plus est, non contents de l’avoir mis au Pouvoir, ils ne cessent naturellement de lui maintenir cette confiance et cette bienveillance. Cela fait quatre ans maintenant que nous entendons à longueur de journée, le nom d’Emmanuel Macron. Macron par-ci, Macron par-là. Formatage des Français oblige.
Reconnaissons que depuis une année maintenant, notre Président a un concurrent qui fait sérieusement parler de lui chez les médias.
Aujourd’hui c’est Macron par-ci, Covid 19 par-là. En boucle, pourrait-on dire.
Il sont où les journalistes d’antan [2], entendez par là les vrais journalistes, ceux qui investiguaient [3] et ceux qui donnaient une information non tronquée [4] ?
Aujourd’hui ce ne sont plus que des présentateurs de sujets imposés par les rédactions lesquelles vont picorer dans les couloirs de l’AFP et autre Agence Reuter, sans oublier les arcanes du pouvoir [5] ; tant il est vrai n’avez-vous jamais remarqué, une « information » de peu d’importance, présentée le même jour par toutes les chaînes de télévision alors que, répétons-le, ladite information n’a que peu d’importance.
Cela fait des années que çà dure.
C’est typique d’une désinformation généralisée. Ils ne traitent que de rares sujets qui visent et contribuent à formater les téléspectateurs. C’est tout simplement du bourrage de crânes. Ils canalisent la pensée, pire la façon de penser, des téléspectateurs.
De même, il convient de réfléchir à l’utilité de ces débats qui fleurissent sur les plateaux de télévision avec en général toujours les mêmes « personnalités », visiblement en cheville avec le système.
Se couper la parole, caqueter comme des poules qui viennent de pondre leur oeuf, est-ce là la nouvelle méthode d’information de toutes ces chaînes ?
En tout état de cause, nous n’avons rien à faire du point de vue de personnes censées être des experts mais qui ne le sont pas et que dire des journalistes auto-proclamés qui eux prennent position sur des sujets qu’ils ne connaissent pas plus voire moins, que la majorité des Français.
Dans les faits, ces techniques de communication consistent à agir sur les subconscients [6] des téléspectateurs.
De tels débats autorisant la contradiction entre les intervenants et visant à instaurer un climat « démocratique », mettent en confiance le téléspectateur qui, pour ce qui lui concerne, n’est jamais en capacité de s’exprimer et donc de contredire.
Ces techniques médiatiques, au demeurant parfaitement machiavéliques, instillent [7] dans l’esprit de ceux qui les écoutent, la manière dont chacun doit penser.
Et çà marche. C’est bien là le drame.