2. Les problèmes liés au séparatisme réclamés par certains. Définition du séparatisme : attitude, tendance à sortir d’un ensemble national et à former une entité politique distincte de l’État d’origine.
Ne pensez-vous pas que l’Etat est forcément partie prenante, là aussi, s’agissant des tensions liées au séparatisme ?
Comment créer une entité politique distincte de l’Etat dès lors que toute notion d’Etat, dans sa forme actuelle, a disparu ?
Convenons que la notion de séparatisme devient parfaitement obsolète [1].
Si la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat s’est avérée nécessaire à l’époque, compte tenu de ce que l’Etat s’imposait naturellement, il n’en est plus de même aujourd’hui.
L’Etat, dans sa forme actuelle, est le socle de la démocratie représentative laquelle s’est imposée compte tenu de ce que le Peuple n’a jamais été en capacité de s’agréger pour diriger les affaires de la Nation.
Cependant, aujourd’hui, de façon indéniable, le Peuple maitrisant l’outil informatique est, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, bien plus en capacité de gérer les affaires de la Nation que l’Etat, répétons-le, dans sa forme actuelle.
Toute notion de démocratie représentative doit être considérée aujourd’hui comme étant obsolète [2].
Cela étant, le Peuple se substituant « enfin » à l’Etat dans sa forme actuelle, toute nouvelle entité politique n’a plus lieu d’être et en tout état de cause, ne peut être ; cela vaut aussi bien pour l’Islam politique que toute autre entité politique.
Par extension, cela vaut pour toute organisation plus ou moins secrète et sévissant dans les arcanes du pouvoir. D’aucuns [3] apprécieront en comprenant que cela vaut également pour la Franc Maçonnerie par exemple.
Par extension toujours, exit [4] toute notion de lobbying [5] tant à Bruxelles s’agissant de l’Union européenne que dans les couloirs de l’Etat, et tout particulièrement les ministères.
