Une publication postée sur Facebook par l’Association des Professions de Santé (APS).
Nous avons considéré que cet article devait être porté à la connaissance du public le plus large possible.
■ Dans cette période de pandémie les mensonges, les informations contradictoires, les désinformations et manipulations sont roi !
La conjonction de l’absence de remise à plat de notre modèle social nécessaire depuis la fin des 30 glorieuses et des effets collatéraux de cette pandémie, nous conduit à une catastrophe économique et sociale.
■ Notre modèle social est un mensonge d’État permanent, des manipulations depuis 1945 voir 1941 pour les retraites par répartition.
C’est le modèle social que ” le Monde entier nous envie et auquel les français sont très attachés ” ou un ” Guantanamo social ” ou la Trinité sociale : élus, hauts fonctionnaires inamovibles et cadres syndicaux du public sont les geôliers, décidant pour TOUS, eux dehors depuis 46 en ayant refusé ” L’UNIVERSALITÉ ” qu’ils ont mis en place en 45 pour y enfermer le privé en s’en exonérant eux-mêmes en 46 pour conserver leurs régimes privilégiés du public datant d’avant la Sécu afin de vivre au dépens du privé.
Ce système de type mafieux, est un mensonge d’État permanent depuis, un racket du privé dans l’intérêt des géôliers qui accumulent 2400 milliards d’euros de dettes différées des retraites des régimes spéciaux du public ” hors bilan “, financés par les impôts et taxes essentiellement du privé majoritaire, mais sans les avantages des statuts du public, ceci au nom d’une pseudo JUSTICE SOCIALE et d’une pseudo SOLIDARITÉ NATIONALE !
Ce modèle social étatique, dirigiste, liberticide, inégalitaire en droit est en déficit depuis 1950, et depuis 50 ans on promet aux français un équilibre budgétaire de la Sécu par des mensonges d’État et des syndicats du public qui en ont la tutelle en endettant les générations suivantes.
La conjonction de l’absence de remise à plat de ce modèle social étatique et de ses 42 régimes professionnels différents, d’injustice sociale, qui n’a rien d’une solidarité nationale en endettant les suivants et de cette pandémie avec ses conséquences collatérales, feront probablement de la France le pays le plus impacté par cette pandémie et avec pour conséquences : une crise économique, sociale et de santé majeure dans les mois et années à venir ou cette Sécurité sociale à laquelle les français sont très attachés, risque fort d’aboutir à son contraire, une INSÉCURITÉ SOCIALE, ce qui était déjà le cas avant la pandémie avec le mouvement des gilets jaunes et la crise sanitaire dans tous les domaines alors que la France est championne du Monde des dépenses sociales. La pandémie et sa gestion incohérente ne feront qu’accentuer notre place en queue de peloton des pays de l’OCDE.
Le : ” C’est l’État qui paie ” et le ” coûte que coûte “, par la conjonction de l’absence de réforme de notre modèle social depuis la fin des 30 glorieuses et l’accroissement de la dette publique et des dettes privées, va aboutir à un effondrement probable de l’économie, une accélération de la pauvreté et du déclin de la France.
Ce n’est pas avec un Plan de relance, le Ségur de la Santé et autres gadgets pour acheter la paix sociale à crédit avec les syndicats, que l’on redressera la France, mais par une remise à plat en parallèle de notre modèle social déresponsabilisant et infantilisant sous tutelle des géôliers de la Trinité sociale.
On n’évitera probablement pas les mouvements sociaux d’une France difficile à réformer, CGT en tête avec ses 0.89% d’actifs syndiqués, et avec ou sans cette remise à plat dont-il faudrait avoir le courage politique, mais on évitera de s’enfoncer dans la paupérisation croissante et le déclin de la France en espérant pouvoir en sortir sur le long terme.
Il faut mettre un terme à notre État providence hybride de socialo-collectivisme pour conserver la paix sociale avec les syndicats du public en endettant les générations futures et EN MÊME TEMPS de capitalisme de connivence d’État avec ses amis assureurs sociaux et créanciers de la dette publique.
” Les gens n’aiment pas entendre la vérité car cela détruit leurs illusions ” Friedrich Nietzsche
Arrive un moment où les réalités chasseront ces illusions, les prochains mois et les années à venir risquent bien d’ouvrir les yeux à ceux ayant les yeux GRAND FERMÉS jusque là sur la vérité de #LaFranceenfaillite, où les contributeurs vont se faire trop rares pour supporter la redistribution solidaire dans une société déresponsabilisé et infantilisé par un État providence obèse et pléthorique en serviteurs de l’État administratifs qui justifient leurs salaires en empêchant ceux qui les font vivre de travailler et veulent s’occuper de TOUT, en ayant désindustrialisé le pays avec l’aide des syndicats étatistes dont le développement darwinien s’est arrêté au XIXe siècle, entraînant un chômage de masse , une paupérisation croissante et le déclin de la France pour vivre au dépens des autres du privé avec leurs statuts spéciaux du public datant d’avant la Sécu.
Il est temps que les serviteurs de l’État se remettent aux services de leurs concitoyens et non le contraire, le navire France coule lentement sous l’effet de son modèle social, la pandémie va faire une énorme brèche, il est urgent que le capitaine donne les bons ordres avec courage et non comme le capitaine du Costa Concordia laisse couler définitivement le navire, la France et les français ne s’en remettront pas avant des générations avec les dettes abyssales publiques et privées ” garanties ” par l’État, autrement dit VOUS, NOUS citoyens !
Un moment il faut arrêter les mensonges d’État et se remonter les manches, dans l’intérêt COLLECTIF qui est celui de TOUS, et non dans l’intérêt GÉNÉRAL qui est celui de quelques-uns au détriment des autres.
Si lors de la crise de 2008, on a choisi le moindre mal avec notre modèle social providentiel et la mutualisation de la dette publique, il est fort à craindre que cette fois-ci l’amortisseur social soit dépassé pour supporter le poids de la dette qui nous fait couler tous ensemble, hors les 0.1 % à qui cela profite et pas toujours des nationaux.
E.W.M.